Santa Maria Novella |
L'église de Santa Maria Novella, de l'ordre des Dominicains, se trouve sur une place qui a toujours été importante pour la population florentine, surtout pour les fetes - ici a été joué le Calcio in Costume, l'ancien football en costume, un mix entre le rugby et le foot, très violent mais prenant, le Palio des Cocchi, une espèce de tournoi romain avec des chars à 2 chevaux qui tournent en une elipse entre les deux obelisques, très aimées de Come I.
Les Dominicains sont arrivés à Florence vers 1220, comme tous les autres ordres mendiants pour assister les pauvres travailleurs qui venaient vivre juste au dehors des remparts cittadins, et choisissaient cette grande place pour donner leurs fameux sermons contre les hérethiques.
La grande eglise gothique a une façade incroyablement belle, un melange de gothique et renaissance, oeuvre achevée par Leon Battista Alberti, qui avec des règles mathematiques et une grande harmonie d'ensemble qui nous a donné une oeuvre magistrale du Quattrocento florentin.
Le solennel et grandiose intérieure, a entre autres bijoux la fresque de la Trinità de Masaccio, une des premiere peintures où on a utilise les regles mathematiques de la perspective, et donc on voit les humains à la meme grandeur des religieux, en donnant un sens plus humain à l'ensemble.
Les deux grands crucifix en bois, un de Giotto avec une charpente très interessante et celui de Brunelleschi, né d'un pari entre lui et Donatello...
Les chapelles privées du transept sont magnifiques - moi j'adore celle de Filippo Strozzi peinte par le visionaire Filippino Lippi avec le miracle de Saint Philippe qui ressuscite le fils du roi mort à cause de l'haleine mortelle du dragon, dans un decor plein d'architectures romaines exagerées.
Et evidemment la chapelle majeure, peinte par Domenico Bigordi, mieux connu comme Ghirlandaio, avec les histoires à droite de